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Articles

Affichage des articles du octobre, 2020

Combats de la Croix-Couverte et de Saint-Michel

Le 25 mars 1796. Haut-Anjou. Dans le nouveau département de Mayenne-et-Loire, futur Maine-et-Loire, une colonne d'environ 300 soldats républicains, des chasseurs belges, quitte la commune du Tremblay en direction de Candé. Au même moment, dans les futaies de Beauvais, près de la Lande de la Croix-Couverte, une troupe de près de 1500 chouans se camouflent, informée du départ de la colonne républicaine, prête à l'embuscade.  Embuscade de chouans. Peinture d'Evariste Carpentier, vers 1883. Cela fait maintenant 3 ans que les troubles ont commencé dans le Haut-Anjou. Aux tensions de 1792 se sont succédés les premiers affrontements l'année suivante. Après l'échec de la Virée de Galerne, la chouannerie commence réellement début 1794. Malgré une paix signée à la fin de cette même année, les affrontements continuent et la chouannerie prend de l'ampleur avec en 1795 le débarquement d'émigrés qui tentent d'organiser l'insurrection.  Parmi ceux qui en font part

Combat d'Ardenay

9 janvier 1871, 4h du matin, non loin du lieu-dit Saint-Hubert, près de la grande route de Saint-Calais au Mans, dans la Sarthe, des masses grises semblent s'élever de la couche de neige. Les hommes de la 2e division du général Pâris émergent durement d'un sommeil très peu réparateur. La veille, ils ont reçu l'ordre de se porter à Ardenay-sur-Mérize afin de bloquer l'avance allemande sur la grande route vers Le Mans. Le 48e régiment de marche, le 51e régiment de marche et le 85e mobiles ont quitté le château de Vandoeuvre la veille en soirée, traversé Le Mans vers 11h du soir et se sont retrouvés dans les bois de pins près de Saint-Hubert où ils ont allumé de grands feux pour se coucher à proximité, enveloppés dans leurs couvertures humides ou leurs toiles de tentes.  Illustration allemande du combat d'Ardenay du 9 janvier 1871. Pendant ce temps, les forces allemandes continuent leurs progressions vers Le Mans, pour tenter de défaire une fois pour toute cette Armée