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À propos




Des châteaux médiévaux aux plages du débarquement, j'ai eu la chance de faire découvrir à de nombreux touristes, français et étrangers, l'histoire de France par ses champs de bataille. Et pourtant, il reste de nombreux lieux et histoires, loin des circuits touristiques, que je souhaiterais mettre en lumière.

La création de French Battlefields Guide me permet à la fois de synthétiser et mettre en forme mes recherches et de les partager au plus grand nombre.

Je n'effectue pas de recherche dans les archives physiques et il est donc fortement probable que je passe à coté de nombreux détails. Je suis toujours à la recherche de ressources en ligne et de conseils d'ouvrages.

Aussi, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou correctifs si des erreurs ont été écrites ou que des informations méritent plus de précision.

Romain Bréget
French Battlefields Guide

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Combat d'Ardenay

9 janvier 1871, 4h du matin, non loin du lieu-dit Saint-Hubert, près de la grande route de Saint-Calais au Mans, dans la Sarthe, des masses grises semblent s'élever de la couche de neige. Les hommes de la 2e division du général Pâris émergent durement d'un sommeil très peu réparateur. La veille, ils ont reçu l'ordre de se porter à Ardenay-sur-Mérize afin de bloquer l'avance allemande sur la grande route vers Le Mans. Le 48e régiment de marche, le 51e régiment de marche et le 85e mobiles ont quitté le château de Vandoeuvre la veille en soirée, traversé Le Mans vers 11h du soir et se sont retrouvés dans les bois de pins près de Saint-Hubert où ils ont allumé de grands feux pour se coucher à proximité, enveloppés dans leurs couvertures humides ou leurs toiles de tentes.  Illustration allemande du combat d'Ardenay du 9 janvier 1871. Pendant ce temps, les forces allemandes continuent leurs progressions vers Le Mans, pour tenter de défaire une fois pour toute cette Armée

Juno Beach : la perte du char « 1 Charlie »

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Combat de Vibraye

8 janvier 1871, 11h du matin, Vibraye, en Sarthe. Le général Henri de Cathelineau et plusieurs de ses volontaires se dirigent vers l'église pour y suivre la messe. Au même moment, des cavaliers prussiens surprennent une jeune sentinelle française. Le combat qui va suivre sera un des derniers pour Cathelineau et ses hommes, épuisés par le froid et le manque de nourriture. Francs-tireurs au combat, par Maurice Pallandre. Depuis le 25 décembre au soir, le corps Cathelineau, constitués de volontaires (principalement de l'Ouest), de francs-tireurs divers et d'un bataillon de mobiles de la Dordogne, est arrivé à Vibraye avec pour mission d'éclairer les mouvements ennemis dans le Perche, mais également au besoin d'appuyer les colonnes mobiles que Chanzy lance à l'offensive: le général Rousseau le long de l'Huisne vers Nogent-le-Rotrou, et le général Jouffroy vers Vendôme. La position se trouve également dans une région parcourue par l'ennemi, qui s'y ravita