8 janvier 1871, 11h du matin, Vibraye, en Sarthe. Le général Henri de Cathelineau et plusieurs de ses volontaires se dirigent vers l'église pour y suivre la messe. Au même moment, des cavaliers prussiens surprennent une jeune sentinelle française. Le combat qui va suivre sera un des derniers pour Cathelineau et ses hommes, épuisés par le froid et le manque de nourriture. Francs-tireurs au combat, par Maurice Pallandre. Depuis le 25 décembre au soir, le corps Cathelineau, constitués de volontaires (principalement de l'Ouest), de francs-tireurs divers et d'un bataillon de mobiles de la Dordogne, est arrivé à Vibraye avec pour mission d'éclairer les mouvements ennemis dans le Perche, mais également au besoin d'appuyer les colonnes mobiles que Chanzy lance à l'offensive: le général Rousseau le long de l'Huisne vers Nogent-le-Rotrou, et le général Jouffroy vers Vendôme. La position se trouve également dans une région parcourue par l'ennemi, qui s'y ravita
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